Dry Needling, Médecine Chinoise et Vision Métamérique : une approche intégrée de la puncture.
Formé en Dry Needling ainsi qu’en médecine traditionnelle chinoise, j’ai pu, au fil des années de pratique, constater un recoupement fascinant : un grand nombre de points dits Trigger, bien connus en Dry Needling pour leur efficacité dans le traitement des douleurs myofasciales, correspondent également à des points d’acupuncture, souvent qualifiés d’« incontournables » par la tradition orientale.
L’acupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, vise à rétablir la circulation de l’énergie (Qi) dans le corps à travers un réseau de méridiens. Le Dry Needling, quant à lui, repose sur des bases scientifiques occidentales et consiste à insérer une aiguille fine dans les points gâchettes musculaires afin de soulager la douleur et améliorer la fonction.
Cette observation de terrain m’a conduit à établir une corrélation entre ces deux approches, et à explorer les correspondances métamériques sous-jacentes. Il en découle une vision élargie et intégrée de la puncture : elle n’est plus uniquement énergétique ni strictement musculaire, mais s’étend à l’ensemble du système métamérique — incluant dermatomes, myotomes, sclérotomes et viscétomes.
Cette grille de lecture permet un traitement plus global, plus cohérent, et surtout plus précis, en s’appuyant sur les structures segmentaires du corps humain. On quitte la simple logique de pointage pour entrer dans une véritable stratégie thérapeutique segmentaire, adaptée aux symptômes fréquemment rencontrés en cabinet.
Il ne s’agira donc pas, au cours de la formation, d’apprendre une liste figée de points, mais bien de comprendre une logique clinique et de savoir construire une démarche thérapeutique personnalisée à partir de la symptomatologie du patient.
Cette approche intégrative enrichit la pratique du kinésithérapeute ou de l’ostéopathe, en lui offrant un outil supplémentaire, rigoureux et puissant, qui s’appuie autant sur les fondements de l’anatomie et de la neurophysiologie que sur l’observation fine du terrain.